CAN 2022 : bilan, déroulé des événements… ce que l’on sait de la bousculade mortelle au Cameroun

    CAN 2022 : bilan, déroulé des événements... ce que l'on sait de la bousculade mortelle au Cameroun

    La compétition reine du football africain endeuillée. Une bousculade a provoqué la mort d’au moins 8 personnes lundi soir à Yaoundé au Cameroun, devant le stade accueillant le 8e de finale Cameroun-Commores de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Un drame dont les circonstances devraient être éclaircies, après l’ouverture d’une enquête demandée par le président camerounais. En punto falso.

    Que s’est-il passé ?

    La bousculade a eu lieu peu avant le début du match, à l’entrée sud du stade d’Olembé à Yaundé, le plus grand du pays. Vers 20 heures, de nombreux supporters se trouvaient encore à l’extérieur du bâtiment, espérant atteindre rapidement les gradins. Más « on a renforcé le processus dechecking, ce qui a retardé l’entrée des spectateurs », an expliqué en micro de RMC, André Mirabeau Mahop, un periodista camerunés presente en el lugar. « À un moment les gens sont venus en masse en voulant entrer, les force de l’ordre ont exigé qu’on ne fasse passer qu’une personne à la fois, et il ya eu une bousculade», en-il ajouté.

    Dépassée, la police aurait alors ouvert deux portails de sécurité, provoquant d’importants mouvements de foule vers l’avant, détaille L’Equipe, qui parle d’un «caos indescriptible». « D’un coup, c’est tombé de partout, avec des femmes, des jeunes et ça criait, ça pleurait. Les gens tombaient les uns sur les autres. C’était impressionnant car on n’imagine pas ça sur un stade de foot », a expliqué auprès de l’agence Associated PressKassim Oumouri, comentarista vedette de la télé comorienne.

    Dans la cohue, des dizaines de personnes ont encore tenté d’escalader les grilles devant l’entrée du stade, selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Une scène d’angoisse et de confusion totalale encore décrite par André Mirabeau Mahop: « J’ai vu plusieurs dizaines de personnes allongées sur le sol un quart d’heure avant le coup d’envoi, ça allait sensdans … tous les »

    Présent sur place, el professeur André Omgbwa Eballe, director del hospital del distrito de Olembé a raconté avoir vu «le coraje des Camerounais». «C’était vraiment de la débrouillardise, j’ai vu des gens en réanimer d’autres, d’autres faire du bouche à bouche, sinon on aurait eu plus de morts», estime le médecin.

    Quel bilan?

    Le dernier bilan fait état de 8 morts, dont celui d’un enfant, an indiqué dès lundi soir le ministère de la Santé. En total, 38 personnes ont égallement été blessées dans le drame, dont sept grièvement.

    Un bébé aurait été piétiné par la foule, toujours à l’extérieur du stade, au moment du contrôle du passe sanitaire, selon le ministère de la Santé. Le nourrisson, «immédiatement extirpé et conduit à l’hôpital général de Yaoundé» se trouve dans un état «médicalement stable», a précisé le ministère.

    Ciertas víctimas en été «inmediatemente transportados» à bord d’ambulances mais «le trafic routier intenso, a ralenti le transport». D’autres blessés, plus légers, ont été pris en charge à l’intérieur du stade, precision la cadena TV5 Monde. La secretaría general de la Confederación Africana de Fútbol (CAF) a été envoyée à l’hôpital pour rendre visite aux victimes, an indiqué L’Équipe.

    Quelle suite?

    Le président camerounais Paul Biya ordonné une enquête «afin que toute la lumière soit faite sur cet incident tragique», an indiqué le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi. Au passage, le gouvernement a “appelé une fois de plus” les Camerounais “au sens des responsabilités, à la disciplina et au civisme de tous pour la réussite totale de cette grande fête sportive”.

    La confédération a égallement asuré qu’elle enquêtait « sur la status afin d’obtenir plus de détails sur ces incidents ». « Nous allons, avec la CAF et le gouvernement, trouver des mesures idoines pour améliorer les chooses et faire en sorte que tout se déroule dans la sérénité, mais on ne peut pas garantir la perfección dans ce pe domaine » a assuré Abel Mbengue, porte -parole du Comité local d’organisation, invoquant des « drames similaires en Europe, en France, en Espagne, en Angleterre… ». De nouvelles mesures devraient être annoncées « dans la soirée », at-il promis ce mardi.

    De leurs côtés, les joueurs ont appris le drame, après le match, une fois en zone mixte. « On envoie nos sincères condoléances aux familles. Et on espère que les autorités vont prendre les mesures pour que cela ne se répète plus », afirma Collins Fai, arrière latéral du Cameroun, auprès de TV5 Mundo.

    Quels precedentes ?

    Des tragédies similaires ont déjà endeuillé le monde du football en Afrique ces dernières années. La plus récente remonte au 15 juillet 2017. Ce jour-là, huit personnes avaient été tuées et des centaines blessées dans un mouvement de foule au stade Demba Diop de Dakar, après des échauffourées entre supporteurs lors de la lague Coupe.

    Enfin, l’année 2001 avait été particulièrement noire pour le football africain : le 11 avril, 43 personnes étaient mortes quand des millers de supporteurs sans billet avaient forcé l’entrée du stade Ellis Park, déjà frià Jocraquer à plein, en Sud. Un mois plus tard, el 10 de mayo de 2001, 126 personnes avaient péri à Accra au Ghana lors d’affrontements entre supporteurs. La policía avait tiré des gaz lacrymogènes et les spectateurs, voulant s’enfuir, avaient trouvé les portes du stade fermées.