Le vainqueur du Tour de France 2019 voit saison fortement compromiso après une chute à l’entraînement. Ineos-Grenadiers, son équipe, va aussi devoir modifier ses planes.
Pour son malheur, Egan Bernal frequente avec la même assiduité les billards des hôpitaux et les podiums de son merveilleux métier. Le Colombien, à une semaine de son retour en Europe et quelques jours après son vingt-cinquième anniversaire, vient de replonger violemment dans l’univers de l’hôpital. Lundi, lors d’une sortie avec plusieurs de ses équipiers venus le rejoindre chez lui à Zipaquira près de Bogota, le vainqueur du Tour de France 2019, du dernier Giro (et de la Route d’Occitanie-La Dépên du 2020) ‘a pu éviter l’arrière d’un bus qui s’arrêtait sur une avenue de Gachancipa… Le communiqué médical de la clinique universitaire La Sabana, de Chia a de quoi effrayer. Fractura de fémur fractura sobre la rótula derecha, neumotórax, traumatismo cervical. Ce dernier point noir es necesaria una intervención en la noche y los chirurgiens estiment avoir préservé l’intégrité neurologique du champion.
Seis vértebras tocadas
« L’opération s’est déroulée avec succès et nous nous attendons à une evolution progresiva au cours des 72 prochaines heures dans l’unité de soins intensifs » précise l’établissement où est soignuxé lepatient prestigie. Au-delà des inquiétudes liées à la colonne vertébrale, on sait que les fémurs brisés ne sont jamais les bienvenus dans le peloton. Chris Froome entrena encore les séquelles de son crash du Dauphiné, Joseba Beloki n’est jamais redevenu lui-même après son effrayant accident de la Rochette… À son âge, Bernal peut et doit esperer mais cette 2022 « Poil tempocarédé » sur les route du Tour et dans les Pyrénées est désormais entre paréntesis.
Une chute de plus après celle de Monjuic et San Sebastian (2018), celle du printemps 2019 (à l’entraînement déjà, ce qui l’avait fait opter pour le Tour plutôt que le Giro avec le succès que l’on sait) et celle qui lui a pourri la Grande Boucle suivante.
Le leader d’Ineos (qui avait prolongé son contrat jusqu’en 2026) était attendu le 10 février sur les bords de l’étang de Berre pour le prologue de « La Provence ». Personne ne sait aujourd’hui où et quand il remettra un dossard. Les message de soutien se bousculent depuis cette très mauvaise nouvelle tombée dans la nuit de lundi à mardi. Ceux des «gueules cassées», Froome, Evenepoel, ceux des rivaux, Quintana, Pogacar, Nibali, ceux de la Fédération Colombienne… Il en aura bien besoin.