Levée des connections sanitaires: «Nous ne reviendrons jamais dans la status pré-Covid»

La France est de retour sous les 100 000 contaminaciones. Le chiffre, recensé en seulement 24h, est encore très élevé, il est cependant en baisse continue depuis maintenant plusieurs semaines, après un pic atteignant un demi-million de cas. Même dynamique à l’hôpital, mais de manière plus récente. Les établissements de soins traitent actuellement 29 843 malades, après une pointe à plus de 33 000 hospitalisés le 7 février dernier. L’Institut Pasteur an émis mercredi quelques modelisations optimistes. L’éclaircie pourrait être durable à l’hôpital, ce qui pousse le gouvernement à revoir ses mesures sanitaires.

Ainsi, l’abandon du masque dans les lieux clos soumis au passe vacunal sera effectif dès le 28 février. Quant au passe, une supression est envisagée dès la fin du mois de mars, ou debut avril. Las iniciativas de Ces n’ont rien d’inédites dans le monde : le Royaume-Uni, le Portugal, le Danemark ou encore Israël ont égallement abandonné la majorité de leurs contraintes.

Pour Yves Buisson, épidémiologiste et président de la cellule Covid-19 de l’Académie nationale de médecine, ces assouplissements sont les bienvenus en France. Jusqu’à un cierto punto, car il faut le rappeler : le Covid-19 ne disparaîtra pas de sitôt.

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L´Express. La mirada de l’épidémiologiste, d’abord. Sur quelle dynamique sommes-nous, actuellement, concern l’épidémie ?

Yves Buison. Nous sommes dans une phase très positive, l’épidémie est en grande régression, et de manière rapide. Cette dynamique incite par ailleurs à l’optimisme car on ne voit pas l’ombre d’un variant menaçant qui pourrait prendre la place d’Omicron. Le fait que l’épidémie régresse, couplé à l’arrivée du printemps et à l’absence de nouveau variant, sembler nous faire progresser du stade de la pandémie à celle de l’endémie.

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La France assouplit massement, comme d’autres pays. N’est-ce pas trop tôt ? En una impresión de vida en «Happy End digne de Netflix», comme le remarquait récemment dans nos colonnes le Pr Gilbert Deray…

Dans les lieux clos soumis au passe vacunal, cet abaissement graduel des connections est plutôt justifié. La circulación de la variante Omicron semble avoir battu son plein. Un très grand nombre de personnes ont désormais été infectées, la population est bien vaccinée. C’est une décision sage, même si, comme tous les assouplissements, il semble difficile de fixer des caps. Là, por ejemplo, on pourrait raisonnablement estimer qu’en se donnant quelques semaines supplémentaires, on sera peut-être encore plus convaincu d’aller vers l’endemie qu’on ne l’est aujourd’hui. Les échéances électorales, la présidetielle qui se joue en avril, ont peut-être joué son rôle dans cette communication. Et cela contribue alors à une Certaine méfiance par rapport au disours officiel. On ressent toute cette ambiguïté autor de la supression du passe vaccinal, qui dans l’immédiat, représenterait une erreur.

Une tendance, «Oui aux masques» est récemment apparue sur les réseaux sociaux, comme un signe de résistance. Est-ce la clé du futur de cette épidémie: conserver une responsibility individuelle face à l’épidémie et continuer à se protéger en cas de besoin? Il faut rappeler que le Covid n’est pas sans peligro, et que ses formas «longues» restent aussi dangereuses que méconnues…

Ce Covid long posera un problème long. Au sein de l’Académie de médecine, on travaille dessus de manière interdisciplinaire : les cardiologues, les endocrinologues, les psychiatres, et bien d’autres spécialités sont sur le pont, car morphèe malet est est poly. On a eu tendance à croire, au départ, que ce n’était qu’une fatiga chronique. Ce Covid long s’en rapproche par ciertos aspectos, mais il s’avère bien plus complexe que cela.

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Pour le reste, si l’on finit par vivre dans une form de normalité, nous ne reviendront jamais dans la status pré-Covid. L’ensemble de la population a désormais été éduqué aux gestes, auxtitudes, pour limiter la circulation des virus respiratoires. En un appris le port du masque. A part les médecins, on ne voyait personne en porter avant la maladie. J’ai vécu longtemps en Asie du Sud-Est, dès que quelqu’un est malade, quelqu’un porte un masque, c’est automatique. Il faut le porter dans un but altruiste, et personne ne savait faire ça. C’est entré dans les moeurs, et c’est bien. Il y aura de nouvelles pandémies à l’avenir. Je compends donc cette «résistance» du port du masque. Mais ce que j’espère, au-delà des comportements personals, c’est que les autorités sanitaires des différents pays vont elles aussi se préparer, se prémunir face aux dangers, plus qu’elles n’ont jamais su la le faire par exemple .

Est-ce que cet abandon significatif des connections, masques et passe, va à terme signer la fin de la vacunation, comme au Danemark ?

Je n’espère pas, coche en un besoin encore de la vacunación. Il faut la maintenir le plus longtemps possible, notamment chez les enfants, qui en ont très peu bénéficié jusqu’ici, ainsi que pour les personnes vulnérables et-ou âgées. On sait que l’on ne supprimera pas le virus, celui-ci est parfaitement bien adapté à l’espèce humaine, avec des capacités de mutación qui lui permettent d’esquiver nos défenses naturelles. Il continuera de faire des dégâts. On serait, en plus, très embêté en cas de forte résurgence prochaine. Scientifiquement, il est donc important de maintenir une bonne couverture immunitaire. Surtout quand on sait que celle acquise después de una infección n’est pas de très longue durée. Quand elle s’ajoute à celle obtiene grâce aux vaccins, l’immunité est de bien meilleure qualité, elle est plus durable.

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El expreso

Le dépistage tel qu’on le connaît at-il lui aussi toujours un sens ?

Non, la politique du nombre, lancée en juillet 2020, a fait son temps. Celle-ci a d’ailleurs coûté cher, sans aucune utilité ni efficacité sur le contrôle de la circulation du virus. Aujourd’hui, le dépistage ciblé, orienté est maintenant plus intéressant, que ce soit dans les écoles ou auprès des personnes âgées. Peut-être aussi est-il temps d’accélérer les investissements sur de nouvelles méthodes de détection, comme dans les eaux usées, jusqu’ici négligées. Seulement 200 centros sont surveillés aujourd’hui. C’est pourtant un outil de détection précoce de toute résurgence, de tout cluster. L’idée est désormais de tester pour réaliser quelque escogió derrière, et pas seulement pour obtener des chiffres.


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