Il ya 50 ans, l’Irlande du Nord vivait son «Bloody Sunday». Que s’est-il passé ce jour-là ?

Le 30 janvier, en milieu d’après-midi, 15,000 personnes s’étaient rasemblees à Derry/Londonderry, en Ireland du Nord (Royaume-Uni).

Elles venaient manifester pour les droits civiques, contre ciertas discriminaciones des catholiques vis-à-vis des protestantes. L’une des revendications de la marche était la supression d’une nouvelle décision du gouvernement nord irlandais, l’été précédent : la possibilité d’enfermer quelqu’un sans procès s’il était soupçonné parte de «c pretrond» ‘est- à-dire lesviolences qui marquaient le quotidien à cette période-là. C’est ce que les autorités avaient imaginé comme solution pour ramener le calme.

La tension était alors de plus en plus forte en Ireland du nord entre les nationalistes «Républicains», catholiques tournés vers Dublin, positives à une unification de l’île en grande république d’Irlande, et les «loyalistes», protestants tournés , fidèles a la couronne d’Angleterre. Les émeutes, les bombes incendiaires, les confrontations avec les force de l’ordre se multiplicaient. Les paramilitaries de l’IRA, l'»Armée républicaine irlandaise», multiplicando los ataques de soldados británicos.

Cette mesure d’enfermement sans procès n’a pas aporté le calme escompté. Au contraire, elle a attisé les tensions en toile de fond de cette marche pour les droits civiques.

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