La «nacionalización» d’EDF n’est plus un gros mot quand il s’agit de relancer le nucléaire – Libération

Palanquilla

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Ce mardi, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, n’a pas exclu de nationaliser EDF si le besoin s’en faisait sentir. De hecho, le faramineux chantier des six EPR annoncé par le chef de l’Etat ne laisse guère le choix à la puissance publique: au contribuable de payer l’atome, le marché se régalera du reste.

Le macronisme a cela de fascinant qu’il peut convierte les libéraux les plus endurcis au Gosplan quand nécessité politique et économique font loi. Le 10 février, campé devant une imposante turbina Arabelle à Belfort, le chef de l’Etat sonnait la relance du program nucléaire français en annonçant la construction de six réacteurs EPR à l’horizon 2035, et unae option pour huit de plus. Mardi matin sur BFM Business, mal réveillé mais assez pour sursauter, on an entendu Bruno Le Maire asegura el servicio après-vente du «chantier du siècle» en répondant par l’afirmative à l’hypothèse d’une nationalization d’EDF: «Aucune option, à partir du moment où on ouvre une nouvelle ère, ne peut être écartée. Il faut toutes les considerer, sereinement, toutes n’appartiennent pas forcément au même calendrier, mais toutes les options sont sur la table», a déclaré le ministre de l’Economie en pesant chaque mot.

Bien sur, Le Maire n’a pas explicitement prononcé le mot «nacionalización». Un gros mot pour qui a fait l’essentiel de sa carrière politique dans la case droite néolibérale de l’échiquier. Car qui demandait jusque-là à corps et à cris la nationalization d’EDF au nom du retour à un vrai service public de l’énergie ? La CGT, le PC, Yannick Jadot y Jean-Luc Mélenchon. Les voilà peut-être bientôt exaucés au nom…

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